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Quelques réponses face aux crises (économiques, écologiques, sociétales...) : Objectif autonomie alimentaire, autonomie énergétique du fenua et réforme de la fiscalité pour le député Brotherson ; Sensibilisation aux modes de transport alternatifs avec le Challenge “écomobilité” ; La résistance comme mot d'ordre face à l'urgence climatique pour l'association Te Motu ; L’humusation, une pratique funéraire écologique.

 

Objectif autonomie alimentaire, autonomie énergétique du fenua et réforme de la fiscalité pour le député Moetai Brotherson

# Interrogé sur la crise économique qui touche des milliers de foyers, Moetai Brotherson a expliqué (le 2/11 au JT) (…) que ses causes étaient aussi bien externes qu'internes. Pour lui la solution serait que le territoire tende largement vers une "autonomie alimentaire et une autonomie énergétique", ainsi qu'une réforme de la fiscalité pour mieux redistribuer les richesses. À l'origine de la hausse des prix, il y a des causes conjoncturelles (guerre en Ukraine, prix du pétrole et cours du dollar), mais aussi structurelles a déclaré hier soir dans notre JT le député Moetai Brotherson.  "Si on veut combattre sur le long terme ce que l'on vit en ce moment, il faut aller vers une autonomie alimentaire et une autonomie énergétique...Il ne suffit pas d'avoir une économie qui reparte, il faut ensuite que la redistribution des recettes fonctionne", insiste Moetai Brotherson, "ce n'est pas un problème de richesses qu'on a en Polynésie, c'est un problème de redistribution".  Voir l'Itw en vidéo

M. Brotherson : contre la crise, plus d'autonomie alimentaire et énergétique, et une fiscalité réformée (Polynésie 1ère)

 

# Le Challenge “écomobilité” pour sensibiliser les particuliers, les entreprises et administrations aux modes de transport alternatifs et pratiques d’immobilité

 La cérémonie de remise des prix aux 29 gagnants du challenge “écomobilité” a eu lieu ce jeudi (3/11) à la Direction des transports terrestres. Une cérémonie qui clôture l’édition 2022 de la Semaine européenne de la mobilité. Un challenge “écomobilité” était organisé dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité, du 16 au 22 septembre 2022. L’enjeu était de sensibiliser les particuliers, les entreprises et administrations aux modes de transport alternatifs et pratiques d’immobilité (télétravail, horaires aménagés, etc.). Les participants devaient à l’issue du challenge se photographier ou se filmer en mettant en pratique l’un des concepts proposés durant la SEM puis poster leur démarche sur les réseaux sociaux via le #ChallengeEcomobilite2022. (…) Au-delà des objectifs de sensibilisation, il s’agissait principalement d’accompagner les entreprises et administrations souhaitant mettre en place un plan de mobilité (document contenant un ensemble de mesures permettant de gérer et d’optimiser les flux de circulation et le stationnement au sein d’une entité).

Les lauréats du challenge écomobilité 2022 récompensés (Tahiti Infos)

Cérémonie de remise des prix du challenge écomobilité 2022 (TNTV

 

Urgence écologique : un seul mot d’ordre : la résistance, pour Te Mana O Te Umara (Te Motu) :

Te Mana O Te Umara (Te Motu) est une nouvelle association au fenua qui souhaite sensibiliser sur l’urgence écolo. Créée depuis six mois, elle organise plusieurs ateliers autour de la transition. Sa mission : communiquer sur l’urgence écologique, avec un seul mot d’ordre : la résistance. Présidée par Jason Man, militant écologiste, Te Motu est composée d’une petite équipe de jeunes, tous très investis dans l’environnement, et pour le fenua. Des jeunes qui ont “à coeur de traiter l’écologie comme quelque chose de grave, d’urgent” explique Jason Man. (…) Organisés chaque mois, ces ateliers permettent ainsi d’apprendre à réduire notre empreinte carbone au quotidien et nous aligner sur le Plan climat de la Polynésie qui a pour ambition de réduire d’ici 2030 de 50% ses émissions de gaz à effets de serre. Pour rappel, l’emprunte carbone d’un Polynésien est aujourd’hui aussi élevée que celle d’un métropolitain, et surtout supérieure à la moyenne mondiale. Les trois principaux secteurs d’émissions de gaz à effets de serre en Polynésie sont les transports, l’énergie et les déchets.

Te Mana O Te Umara, pour communiquer sur l’urgence écologique (TNTV)

Sur proposition du ministre de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines, en charge de l’Artisanat, le Conseil des ministres a octroyé une subvention, au titre de l’environnement, pour un montant total 450 000 Fcfp en faveur de l’Association Te mana o te umara, (Te M.O.T.U) pour l’organisation de formations citoyennes au développement durable. Ces formations gratuites auront lieu au sein du Fare Umara (Faa’a), avec 12 personnes accueillies par session, qui seront initiées aux enjeux du changement climatique, aux écogestes et aux techniques de permaculture. La subvention octroyée permettra la prise en charge des dépenses relatives à la réalisation de 5 vidéos de sensibilisation au développement durable, ainsi que des frais d’organisation de 2 sessions de formation.

Subvention en faveur de l’association Te mana o umara - Compte rendu du conseil des ministres du 9 novembre 2022 - (Tahiti News)

 

 

# La perte d’un proche constitue une crise familiale d'ordre affectif. Les pratiques funéraires peuvent-elles néanmoins être envisagées sous un angle écologique ? L’humusation 

Autorisée depuis peu en Californie, débattue dans plusieurs pays, l’humusation présente beaucoup d’avantages, notamment écologiques, sur l’inhumation et la crémation, seules dispositions funéraires envisageables en France. Mais cette technique de « compostage humain » interroge encore. Grâce à l’humusation, il est possible d’être écologiste même après sa mort. En plus d’être limités, les choix en matière d’obsèques que sont l’inhumation ou la crémation présentent tout un tas d’inconvénients allant de la pollution des sols, à la saturation des cimetières, en passant par l’immobilisation à long terme d’espaces urbains, la consommation importante d’énergie ou encore les émissions de gaz à effet de serre dont ils sont responsables. (…) Une solution écologique, économique et peu consommatrice d’énergie. Elle soulève néanmoins plusieurs questions d’ordre sociétale notamment. (…) Aujourd’hui, cette pratique est légale dans plusieurs États américains (…) En France, une proposition a été portée devant l’Assemblée nationale en 2021, par la députée Modem, Élodie Jacquier-Laforge. Le gouvernement l’avait alors refusée.

L’humusation, avenir des pratiques funéraires ? (Radio 1)

La question n’a pas encore été posée en Polynésie française

Pour rappel, dans un registre similaire : Pourquoi les alternatives ne concerneraient elles pas aussi l’après-vie ? Deux designers italiens médiatisent leur projet de « bois sacré » : enterrer les défunts dans des poches au dessous d’arbres plantés. Un funéraire écologique en quelque sorte…

Transformer les cimetières en forêts sacrées (AvA-Infos)

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