L’association Mama Natura s'investit pour ramasser les déchets lors des festivités du Heiva ; Elle participe aussi à l'opération de mesure de densité des déchets du programme Wildlands Studies, à Papara ; Le président du Pays à Raiatea pour trouver un équilibre dans le traitement des déchets (décharge saturée) ; Extraction de matériaux dans la rivière Taharuu: la Polynésie française condamnée à dédommager des riverains ; Cofinancement par l’État et le Pays de neuf projets communaux touchant aux services publics environnementaux (assainissement des eaux usées, alimentation en eau potable, gestion des déchets…) ; Embouteillages récurrents: quid de la sécurisation de la circulation dans le quartier de Nuuroa (Méridien), à Punaauia ?
# Fêter le Heiva c’est bien, et préserver le lieu des spectacles c’est encore mieux. L’association Mama Natura et ses 10 bénévoles se sont donné la mission de ramasser les déchets à l’occasion du Heiva i Tahiti. Après chaque soirée, plus de 50 kg de déchets dédiés au bac gris et 10 kg dédiés au bac vert sont ramassés. Des ordures qui ne sont pas toujours triées et qui arrivent dans les bacs installés autour du site du Heiva. Si les canettes ramassées seront remises à Père Christophe, d’autres ordures des alentours retrouvent leur place à la poubelle en respectant le tri. On écoute Adeline Yvon Responsable de l’Association Mama Natura, elle répond au micro de Belinda Tumatariri. (...)
Heiva i Tahiti : ramasser les déchets après les spectacles (Polynésie 1ère)
# Seize jeunes issus de différentes universités américaines du programme Wildlands Studies, accompagnés par l'association Mama Natura, ont participé au nettoyage des plages de Tavanareia et Piiraaorié, à Papara. Ces Américains ont utilisé une méthode de dépollution de la NOAA, la National Oceanic and Atmospheric Administration, visant à mesurer la densité des déchets. (…) Ces jeunes gens veulent apprendre davantage sur la conservation de la biodiversité, de la culture, mais aussi pour rencontrer les acteurs impliqués dans ce domaine. (…) Il s'agit de la première collaboration entre l'association Mama Natura et ces étudiants américains. L'entité œuvre depuis des années pour la préservation de l'environnement en réalisant des actions de dépollution sur différents sites de Tahiti. (…) Les données récoltées lors de cette action seront partagées en ligne. Elles seront accessibles dans le monde entier, sur le site : https://marinedebris.noaa.gov/.
Des étudiants américains étudient la densité des déchets à Papara (Polynésie 1ère)
Une action de dépollution singulière avait lieu mardi sur la plage d'Apatea, à Papara. Outre le ramassage, une équipe de bénévoles et 16 étudiants scientifiques américains ont inauguré une méthode permettant de recenser les déchets afin de mieux comprendre le type de pollution sur nos plages. (…) L'équipe va exposer une méthode permettant de mesurer la densité et la provenance de la pollution sur la plage. “C'est super”, se réjouit avec son sourire contagieux Adeline Yvon, présidente de l'association Mama Natura (mère nature en reo Tahiti). “Toutes les techniques sont les bienvenues pour comprendre les problématiques environnementales locales.”
Opération de dépollution “scientifique” de la plage Apatea (Tahiti Infos)
# Il aurait dû fermer déjà l'année dernier... Le CET de Raiatea est au cœur des discussions. Moetai Brotherson, le président du Pays, a rencontré différents acteurs, élus, citoyens, associatifs. Explications: Le CET à Raiatea est sous la loupe du président Brotherson. Ce dernier a fait un voyage éclair dans l'île rythmé par une série de réunions. Élus, citoyens, associatifs... De la concertation pour trouver la voix de l'équilibre au sujet du traitement des déchets. Il faut dire que ce CET est un objet civiquement discuté. Un technicien de la DIREN était aussi du voyage. Ce centre aurait dû fermer déjà à la fin de l'an passé, certains élus locaux se demandent si un transfert de compétence au Pays ne serait pas souhaitable. Le maire d'Uturoa répond à Julien Vesco.
Le Pays s'intéresse à la décharge saturée de Raiatea (Polynésie 1ère)
Pour rappel : Gestion des déchets: 18e Tortues d'or mais des soucis à Raiatea (AvA-Infos)
# Dans un arrêt rendu ce mercredi (5/7), la Cour administrative d'appel de Paris a condamné la Polynésie française à verser 133 481 660 francs aux propriétaires d'une parcelle de la Taharuu, à Papara. Le Pays y avait extrait un important volume de matériaux dans le cadre d'un projet d'aménagement de la rivière, de 2015 à 2019. La Taharuu, rivière de Papara, continue de provoquer des remous judiciaires. Ce mercredi, la Cour administrative d’appel de Paris a condamné le Pays (...) pour y avoir extrait plusieurs dizaines de milliers de mètres cubes de matériaux, après déduction des remblais. Ceux-ci avaient fait appel d’une décision du tribunal administratif de Polynésie de juin 2022, qui avait condamné la Polynésie française à leur verser 131 677 980 francs. La note est donc un peu plus salée pour le Pays, la Cour estimant que la requête des propriétaires était bien recevable. (…) En 2014, la rivière Taharuu était devenue un site pilote préfigurant les chantiers de sécurisation et d’aménagement des berges des autres cours d’eau de Tahiti. Mais le projet s’était heurté aux craintes de la municipalité et de la population. La mise en place d’un bassin dégraveur avait notamment provoqué de multiples et vives réactions des associations de riverains.
Le Pays condamné à verser 133,4 millions de francs pour extraction de matériaux à Taharuu (TNTV)
Pour rappel :
Une pétition pour stopper les extractions et retirer les bassins dégraveurs de la Taharuu (AvA-Infos)
Aménagement de rivières et concassage : les riverains sur la défensive (AvA-Infos)
# Le cofinancement par l’État et le Pays de neuf projets communaux touchant aux services publics environnementaux ont été validés ce mardi 4 juillet en comité de pilotage du contrat de développement et de transformation. Depuis 2021, plus de 11 milliards de francs d’investissements ont été soutenus grâce à cette convention qui s’étend seulement jusqu’à la fin de l’année. (…) Au cœur des discussions, les investissements des communes en matières de services publics environnementaux : assainissement des eaux usées, alimentation en eau potable, gestion des déchets… Des compétences que les communes polynésiennes, malgré les tentatives de rassemblement, ont toujours du mal à exercer, et pour lesquels elles ont surtout du mal à se mettre au niveau des obligations fixées par le Code général des collectivités territoriales (CGCT). Certains des programmes validés ce mardi devraient toutefois aider.
1,8 milliard pour l’assainissement et l’eau potable des communes (Radio 1)
Le Comité de pilotage du contrat de développement et de transformation – volet communes – s’est déroulé ce mardi 04 juillet au Haut-commissariat de la République en Polynésie française en présence des représentants de l’État, du Pays, de l’Assemblée de Polynésie française, du Syndicat pour la Promotion des communes de Polynésie française et des maires représentant chaque archipel. Ce dispositif s’inscrit dans la continuité du précédent contrat de projets – volet communes – en déclinant un soutien financier aux communes en matière d’investissement sur les services publics environnementaux, à savoir: l’assainissement des eaux usées, l’alimentation en eau portable et la gestion des déchets.L’objectif de cette séance était essentiellement la validation de la programmation des financements au soutien des projets communaux pour l’année 2023. Celle-ci représente des investissements d’un total TTC de 6,6040 milliards de FCFP, soutenus par l’État et le Pays pour un total de subventions de 1,762 milliards FCFP (parité État-Pays). Le solde du financement reste à la charge des communes, soit par autofinancement, soit par appel à d’autres dispositifs de financements publics (Office français de la biodiversité). (…)
Investissements des communes: priorité aux services publics environnementaux (Tahiti News)
# Le ministre des Grands Travaux et de l’Équipement, Jordy Chan, par ailleurs en charge des transports aériens, terrestres et maritimes, a rencontré mardi soir les habitants du quartier de Nuuroa situé à la pointe des pêcheurs à Punaauia. Cette rencontre s’inscrit dans un souci de concertation avec la population et dans le cadre d’une démarche consensuelle entamée avec Simplicio Lissant, maire de Punaauia, et Edwin Shiro-Abe Peu et Jeanne Vaiaui, élus de la majorité. Il s’agissait d’exposer aux habitants concernés les solutions envisagées pour répondre à deux objectifs immédiats : d’une part, sécuriser la circulation dans le quartier de Nuuroa que certains automobilistes traversent pour gagner un peu de temps aux heures de pointe; et d’autre part, fluidifier le trafic au giratoire de l’ex-hôtel Méridien de Punaauia considéré comme un noeud important de la circulation.
Les solutions de Jordy Chan pour fluidifier la circulation à Punaauia (Tahiti News)
Pour rappel : Une situation difficile. La circulation, un des plus grand fléau en Polynésie (AvA-Infos)- in Développement durable: un panel d'alternatives à découvrir